J'ai envie de partager ici, avec vous, cette expérience, cette punition qui arrive juste avant Noel.
Car la semaine dernière, j'ai puni les enfants de leur calendrier de l'Avent.
Alors, non ils n'ont pas fait de bêtises "matérielles", rien de grave, rien d'irréversible,
mais des attitudes qui méritaient d'être modifiées !
l'entraineur de Matisse lui a proposé de s'entrainer avec le niveau au-dessus.
Une promotion en somme, une chance d'évoluer un peu plus, de voir jouer les collègues du dessus.
Mais Matisse m'a répondu : "j'ai pas envie".
Je sais pertinemment qu'il y a derrière ça de la peur, de l'appréhension, , du stress, etc...
Mais je veux qu'il exprime plus clairement ces sentiments.
Dire "j'ai pas envie", c'est une attitude d'enfant gâté, qui ne réalise pas la chance qu'on lui offre.
Milo, lui, du haut de ses même pas 3 ans, il nous répond, il ne veut plus faire la sieste à la maison, il jette ses jouets de colère,...
Non mais ça va pas...
Alors, j'ai réfléchi, j'ai respiré et j'ai réuni les enfants à l'heure du gouter.
Je leur ai dit combien j'étais triste de voir leur attitude,
contrariée d'avoir des enfants capricieux,
fachée de les entendre se plaindre.
J'ai expliqué ma décision de les priver de leur calendrier cette semaine,
simplement pour qu'il réalise leur chance et leur bonheur.
Simplement pour qu'on profite ensemble, sans artifice et gratuitement.
Je n'ai pas mis d'ultimatum, je n'ai pas menacé, mais la sanction est tombée.
Matisse a bien compris et n'était pas fier.
Milo a pleuré quand il a compris que les cadeaux le matin, c'était fini.
J'avoue que l'idée ne m'enchantais pas non plus.
Je suis une maman sévère, mais pas méchante.
Je me tiens à ce que je dis et j'applique les punitions promises.
Les calendriers ont donc été retirés.
Mais quand meme....
Pour continuer un peu ce décompte et aussi pour mettre l'accent sur cette chance de vivre entouré de petits bonheurs, j'ai fait des petits bons pour la semaine.
Un bon pour un bisou dans le cou Lundi, un bon pour un bonbon Mardi, bon pour un dessert à la boulangerie Jeudi, ...
C'était tout simple, mais la leçon est passée, ils étaient enchantés !
Je gate mes enfants, mais je ne veux pas des enfants pourris-gâtés.
Je veux qu'ils apprécient les choses et qu'ils réalisent les efforts de leur entourage pour eux.
Je veux qu'ils réalisent les petits bonheurs et qu'ils en soient heureux.
Je crois qu'ils ont compris, qu'ils nous montrent un peu plus leur amour, qu'ils sont reconnaissants de ces petites attentions quotidiennes.
Sans le vouloir, car rien n'était programmé,
cette mise au point va surement leur permettre d'apprécier encore plus leurs cadeaux de Noel.