Le gros pavé pour commencer! *NYC*

 Je commence par ce Monument incontournable,

celui qu'on voit même si on l'évite,

 qu'on retrouve sous toutes les formes,

mais qu'on avait loupé à notre première visite:

 Accès à l'époque fermé à cause de l'ouragan, 

cette fois les billets ont été réservés dès la ré-ouverture,

avec un accès tout en haut, jusque dans la couronne!

Pas moyen de changer les billets, dommage ce matin-là, il pleut.

On brave la tempête avec le ferry,

les photos sont grisailloux,

mais on est heureux,

on est aux pieds de la Statue de la Liberté!

Pour accéder à la couronne, 

il faut d'abord gravir 357marches,

puis monter ces escaliers, 

petits/étroits/sombres/chauds...

Cyprien, ayant le vertige, n'est pas monté.

C'est avec Matisse que je fais l'ascension.

Après avoir gravi vingtaine de marches de ce petit escalier,

une alarme retentit, suivie d'un message inaudible en américain.

Les gens s'arrêtent, se regardent, écoutent.

C'est une alarme, il faut évacuer la Statue.

Tout se fait dans le calme, 

seule l'alarme et les gyrophares sont bruyants.

Matisse a peur et se met à pleurer.

Je le rassure, mais je ne comprends pas.

Cyprien nous attend dehors, espérons qu'il ne soit pas obligé de s'éloigner.

Avec la foule, nous avons du mal à le repérer,

mais on se retrouve, on lui explique et là, donc 15min après l'alarme, 

quand tout le monde est en bas,

un gardien nous fait signe:

"c'est bon, vous pouvez remonter" !

Fausse alerte, on ne sait pas quelle alerte d'ailleurs!

Bref!

Matisse a eu trop peur, il restera avec son papa.

J'en ai plein les pattes,

mais Cyprien a raison, si je ne monte pas, je le regretterai.

C'est donc reparti pour les 357 marches,

puis l'escalier 

tellement petit/étroit/exigu 

que je ressens cette sensation de claustrophobie que je ne connais pas. 

Je suis au milieu, sans rien voir, 

sans savoir combien de temps encore je vais devoir tourner 

( et là, je suis soulagée d'être seule, je ne sais pas comment j'aurais motivé Matisse ).

Enfin tout en haut,

dans la couronne de cette géante Statue: 

 c'est tout petit, c'est impressionnant,

c'est tellement haut qu'on ne voit pas en bas!

 Et en redescendant,

le spectacle est merveilleux:

on voit le visage de la Statue de l'intérieur,

l'ossature de cette construction!

 Je suis émue.

C'est impressionnant ce monument qui date de 1886,

si solide, si bien construit.

J'admire, je profite.

 Et le soleil revient!